« L’institut », roman

Mis à jour le jeudi 6 août 2020 à 17:35

L'institut, roman

Roman thriller fantastique de Stephen King publié en France en 2020

Le pitch

Luke Ellis est un enfant surdoué de 12 ans, doté d’une légère aptitude à la télékinésie, qui se manifeste malgré lui lorsqu’il se trouve en situation de stress. Alors qu’il vient de passer avec succès des examens d’entrée pour une prestigieuse université, des individus s’introduisent de nuit dans sa maison pour le kidnapper et assassiner froidement ses parents.

Luke se réveille dans une chambre à priori identique à la sienne, mais sans fenêtres. La porte n’est pas fermée et donne sur un couloir qui n’est pas sa maison. Il fait rapidement la connaissance d’autres enfants et découvre qu’ils sont captifs d’un institut. Tous les enfants ainsi « extraits » de leur vie normale sont plus ou moins doués de talents spéciaux tels que la télékinésie et la télépathie.

La vie dans l’institut est un enfer, les enfants doivent se soumettre à toutes sortes de tests et reçoivent diverses injections, et sont traités durement à la moindre désobéissance. Ils savent que ce n’est qu’une étape, ils sont retenus à « l’Avant » de l’institut, avant d’être transférés à « l’Arrière », où leurs « talents » seront alors exploités, mais au prix de leurs santés. L’institut leur promet qu’ils seront alors libérés et retrouveront leur vie d’avant, mais Luke et ses camarades ne sont pas dupes et n’y croient pas. Luke doit s’évader, pour leur salut à tous, et venger ses parents qu’il sait morts, en faisant tout pour détruire l’institut.

Qui tire les ficèles de cet institut, qui semble bénéficier de moyens considérables, et quel objectif poursuit celui ci pour employer sans aucun scrupule de telles méthodes ?

A découvrir…

Avis perso

Le thriller est captivant (lu en six jours, bien que volumineux), mais éprouvant, tant les épreuves physiques et psychologiques endurées par les malheureux enfants sont difficilement soutenables.

L’exploitation des facultés métapsychiques des enfants, au détriment de leur santé, me fait beaucoup penser à celle des « Briseurs« , ces esclaves du Roi Cramoisi exploités d’une manière analogue dans la saga de la Tour Sombre, dans le but de détruire les rayons de la Tour qui maintiennent l’équilibre des mondes (oui bon faut avoir lu la saga pour comprendre, tiens ça me donne envie de les relire…).

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