« La Tour Sombre », romans (saga)

Mis à jour le jeudi 6 août 2020 à 15:27

Série de romans fantastiques de Stephen King, constituant une saga, comprenant huit volumes, le premier paru en 1982 (révisé par l’auteur en 2003), le dernier en 2012.

Le pitch

Cette vaste saga, qui couvre une part très importante de la vie de Stephen King1, conte l’histoire d’une quête, celle de Roland Deschain, dit Roland de Gilead, le dernier Pistolero d’un Monde constitué de Royaumes et de Baronnies, ayant pour but ultime la découverte de la mythique Tour Sombre, centre névralgique qui en maintient l’équilibre menacé. Au début du récit Roland voyage en solitaire à la poursuite de l’homme en noir, dans ce Monde qui ressemble à notre Terre à l’époque du Far West américain, si ce n’est que la magie et la sorcellerie y sont très présentes. Les deux Mondes communiquent par des portes magiques qui se dresseront sur le parcours de Roland, et lui apporteront de nouveaux compagnons de voyage, avec lesquels il formera ainsi son Ka-Tet2

Volumes

La Tour Sombre, Tome 1 : Le Pistolero La Tour Sombre, Tome 2 : Les Trois Cartes La Tour Sombre, Tome 3 : Terres Perdues La Tour Sombre, Tome 4 : Magie et Cristal
La Tour Sombre, Tome 5 : Les Loups de la Calla La Tour Sombre, Tome 6 : Le chant de Susannah La Tour Sombre, Tome 7 : La Tour Sombre La Tour Sombre, Tome 4.5 : La Clé des Vents
  1. Le Pistolero – 1982
  2. Les Trois Cartes – 1991
  3. Terres Perdues – 1992
  4. Magie et Cristal – 1998
  5. Les Loups de la Calla – 2004
  6. Le Chant de Susannah – 2005
  7. La Tour Sombre – 2005
  8. La Clé des Vents – 2012

Le quatrième volume Magie et Cristal est probablement l’un des récits les plus romanesques de Stephen King, il revient sur la jeunesse de Roland, qui va conter à ses compagnons de voyage de quelle façon lui, tout jeune Pistolero inexpérimenté, envoyé par son père en baronnie de Mejis au prétexte de mener à bien une quête, en réalité pour le tenir éloigné de sa propre baronnie de Gilead, menacée par les rebelles de John Farson, va faire la connaissance, et va perdre, le seul et unique amour de sa vie, Susan Delgado.

Le septième volume La Tour Sombre constitue le point final de la quête de Roland. Le huitième volume La Clé des Vents constitue un volume à part ; écrit après tous les autres, il se situe chronologiquement entre les volumes 4 et 5, et peut donc être considéré comme le tome 4.5. Son récit marque une pause au sein du récit principal de la quête de la Tour Sombre : la progression de Roland et de ses compagnons est provisoirement mise entre parenthèses au cours d’une tempête qui va contraindre les aventuriers à se mettre à l’abri. La nuit, Roland va, là aussi, conter à ses amis deux récits imbriqués l’un dans l’autre, auxquels il s’est retrouvé mêlé au cours de sa vie.

Particularités

Inspiration

Le point de départ de cette œuvre est en grande partie inspirée d’un poème de Robert Browning « Le chevalier Roland s’en vint à la tour noire » (1855). Stephen King en donne le texte intégral à la fin du septième volume de La Tour Sombre

Le chevalier Roland s'en vint à la tour noire, peinture de Thomas Moran (1859)
Le chevalier Roland s’en vint à la tour noire, peinture de Thomas Moran (1859)

Le personnage de Roland, lui, est largement inspiré des personnages joués au cinéma par Clint Eastwood dans les western spaguetti réalisés dans les années 60 par Sergio Leone ; les descriptions qu’en fait Stephen King à de multiples reprises (yeux bleus de bombardier…) correspondent, d’ailleurs il y fait plusieurs fois directement référence dans le roman, et c’est tout à fait l’image que je me fais de lui. On peut donc, sans être taxé de racisme, être surpris par le choix d’Idris Elba pour incarner ce personnage au cinéma dans l’adaptation dont la sortie est prévue en 2017, et dont l’image s’écarte totalement de celle que j’ai depuis toujours du Pistolero :

Clint Eastwood as Roland Deschain
Clint Eastwood as Roland Deschain

Liaisons

Une des caractéristiques des œuvres de Stephen King, que j’apprécie beaucoup, est l’utilisation de références à ses propres œuvres, constituant de véritables interactions entre elles ; elles sont trop nombreuses pour que je puisse les énumérer de façon exhaustive, cela peut-être un simple clin d’œil comme la reprise du nom d’un personnage ou d’un lieu, à une véritable implication dans le récit. C’est notamment le cas d’un personnage, dont je ne vous dévoilerai pas le nom si vous vouliez lire les livres, de Salem, qui se retrouve totalement impliqué dans la quête de la Tour Sombre. Une autre référence importante est faite avec l’un des personnages principaux de Le Fléau, je vous laisse découvrir lequel ! Je peux vous recommander aussi la lecture de l’excellent Insomnies, également lié à la Tour Sombre

Mondes et Royaumes

La baronnie de Nouvelle Canaan

La baronnie de Nouvelle Canaan

La baronnie de Mejis

La baronnie de Mejis

Le Monde Ultime

Le Monde Ultime

Le voyage de Roland

Le voyage de Roland

Reproductions © Marvel / Stephen King

Références

Note(s)
  1. Plus de quarante années, les premiers récits ayant écrits en 1970, pour n’être publiés dans des magazines qu’entre 1978 et 1981, avant d’être rassemblés en un seul livre que sera Le Pistolero, le premier volume[]
  2. Un tout fait de plusieurs, groupe d’individus liés par un destin commun. Le Monde de Roland utilise un dialecte très particulier, voir ce référentiel[]

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