Mis à jour le vendredi 7 août 2020 à 09:04
Roman fantastique de Peng Shepherd publié en France en 2020
Le pitch
Aux États-Unis, dans un avenir proche, un couple, Ory (Orlando) et Max (Maxine) survivent dans un monde dévasté par un phénomène remontant à quelques années auparavant : les hommes ont progressivement perdu leurs ombres puis, en peu de temps, la mémoire. Ils en oublient jusqu’à comment parler, comment respirer, comment vivre. Aucune science n’est capable d’expliquer ce phénomène qui relève de la magie, ou de la sorcellerie, et encore moins de l’endiguer : l’humanité vit son déclin.
Réfugiés dans un abri, Ory doit régulièrement sortir pour tenter à tout prix de trouver des vivres, malgré les dangers. Lors d’une sortie, Ory est attaqué et lorsqu’il retrouve ses esprits et retourne à l’abri, Max a disparu. Ory est paniqué, il la sait en danger : voilà une semaine qu’elle aussi a perdu son ombre. Elle ne montrait toutefois pas encore de signes d’amnésie.
Ory quitte à son tour l’abri pour se lancer à sa recherche. Mais Max n’a pas été enlevée, elle a décidé d’elle même de partir, pour préserver Ory de ce qu’elle sait être condamnée à devenir. A travers un magnétophone elle enregistre ses péripéties et ses souvenirs du monde d’avant pour pouvoir se les rappeler.
Tandis qu’Ory poursuit désépérément Max, Max finit par rencontrer un groupe de « sans ombre » comme elle, qui font route vers la Nouvelle Orléans, dont une rumeur fait état de « Celui Qui Rassemble », dans l’espoir de guérir du mal. Le parcours de chacun sera semé de dangers, et nous apprendrons à travers les souvenirs de chacun et d’autres protagonistes comment tout a commencé : comment un jour en Inde, le premier sans ombre est apparu, relevant à l’époque d’un miracle, mais devenant rapidement une malédiction lorsque celui ci perd progressivement la mémoire, et que d’autres cas dans le monde font leur apparition…
Avis perso
Un récit post apocalyptique intéressant, la construction nous faisant basculer d’un chapitre à l’autre entre plusieurs protagonistes. La perte de l’ombre et de la mémoire ne sera pas expliquée, cela doit être pris comme un postulat qu’il faut accepter. Par moment ça a toutefois tendance à partir un peu en cacahouète, dans des situations farfelues que je n’ai pas toujours compris.