« Brume », nouvelle

Mis à jour le vendredi 12 juin 2020 à 18:41

Brume - couverture

Nouvelle fantastique et d’épouvante de Stephen King publiée en 1985 dans le recueil de nouvelles homonyme. Adaptée sous le titre en V.O. The Mist au cinéma en 2007 par Frank Darabont, puis en 2017 par Christian Torpe en série télévisée pour la chaine américaine Spike

Le pitch

Au lendemain d’un violent orage, une épaisse brume s’abat sur une petite ville du Maine, Bridgton. Une partie de ses habitants se retrouvent pris au piège dans un supermarché ; assiégés par les monstruosités cauchemardesques que cache ce brouillard, ils luttent pour leur survie, mais leur antagonisme les divise…

Adaptations

Ce très bon récit d’horreur en huis clos, favorisant les tensions entre les antagonistes, et bien gore, a été adapté à l’écran, et j’ai été très agréablement surpris par la très bonne version cinéma de 2007 de Frank Darabont, qui est l’une des plus fidèles que j’ai vue à une œuvre originale que j’ai lue1. La mise en image est très réussie, et le film offre une fin qui va un peu plus loin que celle de la nouvelle. Attention spoiler :

Le film, qui dure un peu plus de deux heures, offre une fin qui se montre plus cruelle que celle du récit écrit, lequel laissait en quelque sorte le lecteur interpréter à sa guise ce qu’il advient des survivants.

Bande annonce :

« The Mist » (2007, VO)
Le réalisateur, grand fan de Stephen King et à qui l’on doit également les autres excellentes adaptations Les Evadés et La Ligne Verte, lui rend un hommage, dans les toutes premières images du film où l’on voit le personnage principal, illustrateur pour le cinéma, réaliser une peinture dont on reconnaitra très facilement La Tour Sombre, ainsi que Roland Deschain, le pistoléro de Gilead, et la Rose.

La nouvelle de Stephen King vient également de faire l’objet d’une toute récente adaptation à la télévision américaine (diffusion du premier épisode le 22 juin 2017), dont le trailer s’annonce lui aussi prometteur :

« The Mist » sur Spike (2017, VO)

Note(s)
  1. Je n’apprécie pas quand une adaptation s’autorise trop de libertés et s’écarte trop du récit dont il est inspiré, voir par exemple celle de Shining par Stanley Kubrick, ou, encore pire à mes yeux, la série télévisée Under The Dome, tirée du roman en deux volumes Le Dôme, dont elle a complètement transformé et massacré le récit pour les besoins de l’adaptation au format télé sur trois saisons, un tel gâchis que je n’ai pas pu regarder au dela de la première.[]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *